Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline

Parmi les maladies hépatiques chez le chat, les cholangites, qui sont centrées sur les voies biliaires, sont très fréquentes. Elles sont à l’origine de signes cliniques parfois non spécifiques. Le diagnostic passe par une démarche progressive et raisonnée. Le pronostic varie selon les cas, mais est généralement bon sur le long terme.

Les cholangites sont définies par une inflammation des voies biliaires. Parmi l’ensemble des biopsies hépatiques félines, elles constituent le premier diagnostic histologique au Royaume-Uni (20,5 %) [1] et le second après la lipidose aux États-Unis [2]. Les cholangites neutrophiliques (ou suppurées) et les cholangites lymphocytaires (ou non suppurées) sont les formes principales.

L’hépatopathie vacuolaire (HV) ou de surcharge est un syndrome hépatique canin couramment diagnostiqué et caractérisé par la présence de vacuoles intracytoplasmiques dans les hépatocytes.

La surcharge hépatique en cuivre est de plus en plus fréquemment retrouvée chez les chiens atteints d’hépatite chronique, probablement en lien avec des apports alimentaires excessifs. Ce cas illustre l’intérêt de l’examen histologique du foie et du dosage en cuivre face à une suspicion d’hépatite chronique.

Les tumeurs hépato-biliaires sont régulièrement identifiées chez le chien et le chat. Elles peuvent être primitives ou secondaires à des tumeurs primitives de la rate, du pancréas ou du système digestif. La prise en charge dépend de nombreux critères (présentation clinique, comportement biologique, morphologie, etc.) et repose sur une démarche clinique standardisée. De nouvelles techniques (ablation micro-onde, thérapies ciblées, etc.) pourraient représenter des voies thérapeutiques d’avenir.

L’encéphalose hépatique est une manifestation nerveuse secondaire à une insuffisance hépatique. Les signes cliniques varient d’une absence de signes à des signes très marqués avec un état comateux. Cet article reprend les mécanismes de physiopathologie avant d’aborder le diagnostic et le traitement de l’encéphalose hépatique.

La fréquence des malformations chez le chiot nouveau-né est fonction de la race, mais reste difficile à étudier car les naissances s’effectuent chez les éleveurs. En revanche, des chiffres précis peuvent être obtenus concernant les chiots nés par césarienne effectuée par le vétérinaire.

Quel peut être le rôle de l’ASV lors d’une maladie hépatique chronique chez un chat ou un chien ? Assurer l’éducation thérapeutique pour rendre le maître autonome dans la gestion de la maladie au quotidien et améliorer la qualité de vie de l’animal, et donc de son maître et de sa famille, souvent désemparés devant l’évolution des symptômes.